Journée mondiale des sols 2023

Journée mondiale des sols 2023

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Source et plus d’informations sur : https://www.fao.org/world-soil-day/messages-cles-2023/fr/

Célébrons les sols le 5 décembre

Les sols sont aujourd’hui mis à l’honneur à l’occasion de leur journée mondiale.
L’occasion de prendre un instant pour méditer sur leur importance capitale :

  • ils sont à la base de notre production alimentaire, des écosystèmes et du bien-être humain et sont le support de nos nutriments essentiels (que l’on sache et en toute logique, une plante pousse bien sur un sol) ;
  • ils ont un rôle de stockage et de purification des eaux ;
  • les différentes manières de gérer les sols ont une conséquence directe sur :
    • leur capacité à lutter contre le changement climatique via le stockage du carbone atmosphérique
    • leur productivité et leur résilience, ainsi que leur capacité à résister aux phénomènes climatiques extrêmes (sécheresse, inondations, tempêtes de sable et de poussière)
    • le maintien de la biodiversité et des services écosystémiques qu’elle permet (résistance aux maladies, régulation naturelle des nuisibles, meilleure gestion de l’eau…)
    • et bien d’autres…

Les sols et notre bien-être sont intimement liés : gestion de l’eau, production alimentaire ou encore lutte contre les catastrophes naturelles, penser une gestion nouvelle et plus durable des sols est aujourd’hui un sujet incontournable pour espérer limiter les conséquences de plus en plus visibles du dérèglement climatique.

 

Le brûlage c’est interdit : épisode #2

Le brûlage c’est interdit : épisode #2

Le brûlage à l’air libre des végétaux, c’est interdit toute l’année !

Episode #2 "Que faire de vos feuilles mortes ?"

Nous vous parlions il y a peu, des « pourquoi » de l’interdiction de brûlage des végétaux (lire l’épisode #1) dans nos vertes contrées. Entrons aujourd’hui dans le vif du sujet avec des conseils sur l’utilisation au jardin des feuilles mortes, véritable emblème de l’automne.

Alors tous à nos râteaux ! 

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Pailler son sol au jardin

Consiste à recouvrir le sol des pieds de haies ou d’arbres, des massifs arbustifs ou encore du potager avec vos feuilles mortes, pour :

  • enrichir le sol et favoriser sa vie macro et microbienne ;
  • limiter la croissance des herbes indésirables ;
  • protéger les racines du gel en hiver et conserver l’humidité en été.

La plus ou moins lente dégradation des feuilles dépendra de son espèce végétale, des conditions climatiques, mais aussi du type et de la qualité de votre sol (structure, texture, vie biologique, caractéristiques physico-chimiques…).

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Fabriquer un terreau de feuilles

Seules ou mélangées avec d’autres végétaux, pour obtenir de l’humus rapidement et vous fabriquer un terreau gratis, préférez un bon coup de tondeuse sur le tas de feuilles pour les broyer plus finement. Plutôt indispensable pour les plus coriaces d’entre elles (platane, laurier-cerise, chêne, hêtre…) !
Vous pouvez remuer de temps en temps pour oxygéner le tas et assurer de bonnes conditions de transformation de vos feuilles mortes en terreau.

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Laisser les feuilles sur place

Amis feignants, dans les endroits où cela ne gêne pas trop (où vous ne risquez pas de glisser et de vous casser la binette par exemple), pourquoi ne pas laisser faire la nature en abandonnant les feuilles au sol, à l’image de ce qu’il se passe en forêt ?

La chute des feuilles participe en effet d’un cycle naturel qui assure la pérennité d’un système écologique bien rôdé.

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Matière brune pour composter vos déchets de cuisine et de table

Grand sujet d’actualité pour améliorer les sols et désemplir les poubelles, le compostage de vos biodéchets nécessite l’apport de « matière brune » pour équilibrer votre compost. Avec vos feuilles mortes, la solution est toute trouvée.
Pourquoi ne pas vous aménager une tour de feuilles pour les stocker près du composteur ? Un bout de grillage, un piquet ou deux, et le tour est joué 

Bon à savoir

Pour éviter de propager d’éventuelles maladies, il est conseillé d’utiliser les feuilles atteintes au pied de végétaux d’une espèce différente. En cas de doute, les composter préalablement.

Feuilles riches en résines ou en tanins ? Le caractère acide attribué à certaines essences est souvent surévalué. Si ces feuilles seront plus longues à se dégrader, les bénéfices du paillage l’emportent sur les nuisances éventuelles attribuées à ces essences.

Certaines espèces ont des effets toxiques ou irritants pour l’homme ou les animaux, mais pas pour les végétaux ! On peut donc tout à fait les utiliser en paillage.

Le brûlage à l’air libre des végétaux, c’est interdit toute l’année !

La réutilisation des feuilles mortes au jardin, c’est donc de multiples avantages pour ce dernier, mais – et ce n’est pas rien – pour vous aussi !

  • Eviter les allers et retours en déchèterie et faire des économies de temps et d’essence
  • Terminée la corvée de ramassage si vous laissez sur place
  • Moins de temps passé à arroser et à désherber
  • Plus de biodiversité au jardin pour une meilleure résilience et, à terme, moins de travail

Et si vraiment (VRAIMENT ?!) vous n’êtes pas convaincus, demandez à vos voisins, peut-être seront-ils ravis de récupérer vos précieuses ressources pour leur jardin (en tout cas moi, je le serais).

Le brûlage c’est interdit : épisode 1

Le brûlage c’est interdit : épisode 1

Le brûlage à l’air libre des végétaux, c’est interdit toute l’année !

Episode #1 "Petite mise au point sur le brûlage "

Avant de vous proposer des solutions alternatives écologiques – et économiques ! –  au « tout feu tout flamme », entamons notre série sur le brûlage avec les bases.
Quelques éclaircissements donc, sur cette vieille habitude encore trop souvent pratiquée et pourtant interdite, car dangereuse pour la santé et l’environnement.

Explications

On l’a dit, le brûlage des végétaux – que nous nous refuserons dorénavant d’appeler « déchets verts » – est interdit au même titre que n’importe quel déchet par le règlement sanitaire départemental. Pour comprendre les enjeux, au-delà des troubles du voisinage générés par les odeurs et fumées, ainsi que des risques d’incendie, il s’agit en premier lieu de bien comprendre l’équation suivante :

Brûlage = pollution de l’air

Et qui dit pollution de l’air dit répercussions sur :

  • la santé avec des effets immédiats ou à long terme et tout un potentiel de joyeusetés telles qu’affections respiratoires, crises d’asthme, allergies, troubles de la reproduction et du développement de l’enfant, développement de maladies chroniques telles que cancers et maladies cardiovasculaire, respiratoires ou neurologiques…
    En cause ? Les particules fines et nombreux polluants aux noms barbares libérés par le brûlage qui sont un facteur majorant du nombre et de l’intensité de ces maladies.
  • l’environnement avec la baisse des rendements agricoles et sylvicoles, la dégradation des matériaux et des bâtiments (dépôt de suie noire) et une perte de la biodiversité, tout en contribuant au dérèglement climatique via l’émission de gaz à effet de serre.

Ajoutons que la combustion à l’air libre des déchets verts est peu performante et pollue d’autant plus que les végétaux sont humides. C’est-à-dire que brûler de l’eau…

Les particules fines sont à l’origine d’environ 48 000 décès anticipés en France dont 3 500 en Nouvelle-Aquitaine (Santé Publique France, juin 2016)

Mais alors que doit-on faire ?

Vrai ou Faux

En brûlant mes déchets verts sur place, je ne pollue pas en prenant ma voiture pour aller à la déchèterie.

Faux !

Ah cette phrase ! Vous l’avez déjà entendue, pas vrai ? Sauf que brûler, c’est polluer. Et si les chiffres varient un peu selon les études, tout le monde est d’accord : un aller et retour en déchèterie sera toujours (BEAUCOUP) moins polluant que mettre le feu à son tas de végétaux (et ne parlons pas des plastiques ou autres bois traités qui sont parfois ajoutés au tas et augmente fortement la toxicité des fumées).

Apporter ces matières végétales en déchèterie est donc une solution pertinente, mais il y a encore mieux :

Les valoriser sur place pour ce qu’elles sont, une ressource précieuse pour nos sols et la biodiversité.

L’Agence Régionale de Santé (ARS) estime que brûler 50kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines que 13 000km parcourus avec une voiture diesel récente. Nous vous laissons faire le calcul en allers-retours départ domicile

En conclusion

Brûler ses végétaux, c’est : s’abimer la santé et celle de l’environnement, embêter ses voisins (à l’heure de l’apéro) et gaspiller une ressource précieuse.
Dans les prochains articles, nous vous proposerons des pistes de solutions plus respectueuses de la qualité de l’air et des sols pour la gestion de vos espaces verts.

Qui est concerné ?

Tous ! Particuliers, professionnels des espaces verts, paysagistes, collectivités… Les agriculteurs et entreprises forestières peuvent obtenir des dérogations préfectorales.

Qui fait respecter l’interdiction de brûlage ?

Les maires, leurs adjoints, les policiers municipaux, les gardes-champêtres sont habilités à constater ces infractions et ont pour devoir de veiller à l’application de la loi.

Sanction ?

Le non-respect de cette mesure d’interdiction constitue une infraction et expose à une contravention de 750 euros Art. R 451-78 14° du Code de l’environnement.
Enquête sur les habitudes de consommation

Enquête sur les habitudes de consommation

Contribuez à faire évoluer avec nous, vos centres-bourgs

Le Pôle territorial Val de Garonne Guyenne Gascogne a lancé une étude prospective pour imaginer le centre-ville de demain. Dans ce cadre, VGA souhaite connaitre vos habitudes et pratiques en matière de commerces.

Pour cela vous êtes inviter à remplir le questionnaire en moins de 10 minutes en cliquant sur le lien suivant.

Les réponses seront analysées en toute confidentialité par l’agence Lestoux & Associés en charge de l’étude. Vos réponses seront prises en compte jusqu’au 30 novembre 2023.

Ce questionnaire ne pourra être rempli qu’en ligne, grâce au lien suivant : www.enquete-habitants.dialogue-la.fr

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Journée mondiale des vers de terre

Journée mondiale des vers de terre

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Célébrez nos amis les vers de terre

La journée mondiale des vers de terre existe depuis 2016 et a été promulguée à l’initiative de la Earthworm Society of Britain, que vous pouvez librement traduire par Société anglaise des vers de terre…

En cette journée mondiale des vers de terre, célébrons donc nos amis les “intestins de la terre”, ces acteurs incontournables de la bonne santé de nos sols qui représentent à eux seuls la première biomasse animale terrestre.

“Le poids de tous les vers de terre réunis est 20 fois supérieur à celui des hommes.”

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